Marie Irène a écrit:Comme vous avez pu vous en apercevoir, l'équipe des modérateurs de poney-club accorde de l'importance à la rédaction. Un membre qui ne soigne pas son écriture sera banni après deux avertissements, si nous ne voyons pas d'amélioration. Cependant, nous ne sommes pas nous-mêmes des académiciens, nous faisons parfois des fautes. Peut-être même en trouverez-vous dans ce texte, malgré l'attention que je porte à sa rédaction.
Tout réside dans l'application que l'on porte à son écriture, et malgré toute la subjectivité que cela comporte, croyez-nous lorsque nous disons savoir faire la différence entre un membre qui mérite un avertissement et celui qui n'en mérite pas.
Pourquoi tant d'acharnement ? Quelles en sont les explications ? Et quand bien même vous comprendriez déjà l'intérêt de la qualité de l'écriture, qu'en est-il de ceux qui ne savent pas bien écrire ? Qui sont-ils ? Est-il juste de les mettre à l'écart ?
Nous essaierons donc d'abord de comprendre pourquoi rédiger correctement est si important. Ensuite, nous verrons qui sont ces gens qui ne sont pas à niveau, quels sont leurs profils et quel est leur avenir sur le forum. Enfin, nous ferons un panorama relativement exhaustif des outils informatiques existants afin de permettre à ceux qui le veulent de s'améliorer.
Tout d'abord, nous suivons le précepte qu'une idée n'existe que si elle est comprise. Ainsi, nous excluons d'emblée le langage SMS et la « kikoolisation » qui font bien plus que nuire à notre belle langue mais qui bien souvent empêchent simplement toute compréhension du sujet abordé.
Ensuite, une rédaction de qualité capte l'attention, est gage de sérieux et les autres membres seront plus enclins à apporter du crédit à vos propos. On le voit dans notre quotidien : Accorderons-nous plus d'importance à une candidature mal rédigée qu'à une bien écrite ? Nos journaux et magazines sont-ils saturés de fautes (je parle de la forme et non du fond
) ? Et de manière générale, toute la communication écrite qui nous entoure, que ce soit au niveau professionnel, publicitaire, etc… est-elle truffée d'erreurs ? La plupart du temps, nous pouvons répondre par la négative à toutes ces questions. Il y a dans chaque cas au moins une raison valable, et elle se trouvera parmi celles citées en début de ce paragraphe.
Également, il ne faut pas oublier qu'en plus d'apporter de la consistance à votre récit, une rédaction de qualité constitue un signe de respect envers vos lecteurs. Si vous trouvez irrespectueux que quelqu'un puisse vous faire prendre conscience de vos fautes, il est finalement bien plus irrespectueux de ne pas faire d'effort de rédaction, en se reposant sur la bonne volonté supposée de votre auditoire à tenter de vous comprendre.
Surtout, il ne faut pas douter qu'une faute minime dans un mot puisse changer le sens d'une phrase et mener à une incompréhension. De même qu'une ponctuation inadaptée ou des accents délaissés. Par exemple, les mots pré, prêt et près n'ont pas le même sens : "Le contrat de prêt de mon pré, près de la rivière" a un sens. Inversez les mots, cette phrase n'en aura plus. Autre exemple du même acabit : Sel, celle, selle. La phrase "Celle qui joue la maligne a mis du sel sur ma selle" a du sens. Encore une fois, inversez les mots et elle n'en aura plus. On voit également souvent la confusion entre la préposition "à" et la déclinaison "a" du verbe avoir, ou la confusion entre quand et quant (on dit de ces mots qu'ils sont homophones).
De manière plus générale, s'il est communément accepté qu'il soit logique de parler la même langue pour bien communiquer, il n'est pas moins logique que d'en appliquer les règles qui permettent de l'écrire selon une convention valable pour tous.
Pour finir, un témoignage bien rédigé est bien plus esthétique qu'un autre. Qui dit esthétique dit beau. La beauté du verbe, aussi bien au niveau de sa tournure qu'au niveau de son formatage (Majuscules, espaces, ponctuation…).
Alors, qui sont ces gens en décalage, volontaire ou non, avec ces arguments ?
Il y a d'abord les trolls ou « jemenfoutistes.». Eux, clairement, ils ne veulent pas bien écrire. C'est presque un signe de reconnaissance. Et puis si on ne les comprend pas, à leur yeux, nous sommes les idiots. Ils n'entendent rien aux arguments cités précédemment. Mais comme c'est souvent le cas, ils n'ont de toute façon pas grand-chose d'intéressant à dire, et quand il raconte quelque chose, c'est souvent dans le but de se rendre intéressant, ou de leurrer les autres lecteurs pour se payer une bonne tranche de rigolade. Bref, ils se moquent de vous et ça se lit. Ils ont toutefois une qualité : Ils sont très constants. Ils associent de manière quasi-systématique une rédaction de sot à des histoires sottes. Bien souvent pour ceux-là, l'issue est inévitable : le bannissement. De toute façon, globalement ils s'en foutent, ils n'étaient pas venus pour durer. Même si cela leur permet de jouer un rôle d'offusqué au moment fatidique et de nous lâcher quelques bonnes insultes bien senties afin de pouvoir se vanter ailleurs d'un : « Ta vu coman j'lé zé kc, koi ! ». Il est souvent mineur d‘âge, même si la charte l'interdit. En même temps, il vaut mieux être mineur dans ces cas là, au moins on possède une excuse au manque de maturité.
Ensuite, il y a le « MSNeu.». Celui qui utilise beaucoup les messageries instantanées dans lesquelles il essaie de battre le record du monde de vitesse d'écriture, mais qui a oublié que sur un forum, ça ne sert à rien. On le reconnaît à l'absence de majuscule, d'accent, de ponctuation parfois, et à quelques « ke » ou « koi » qui traînent. En fonction de la gravité, soit il sera averti, soit il aura un petit message privé pour lui demander un effort.
Puis, il y a aussi ceux qui savent très bien écrire, mais ne veulent pas faire d'effort. Ils vous pondent un truc horrible sur le forum et vous répondent à l'avertissement dans un français impeccable. Ils sont particulièrement agaçant ceux-là
.
Enfin, il y a celui qui ne sait pas écrire. Faute d'une éducation suffisante ou d'une langue française qui n'est pas leur langue natale. Ceci dit, une fois le sentiment de compassion passé, on se rend compte qu'une mauvaise rédaction n'est pas une tare ni un handicap en soit. On peut s'améliorer. Tout dépend ensuite de l'état d'esprit du membre. Est-il de ceux qui baissent les bras devant la difficulté ou verra-t-il ici une opportunité de progresser ? De la réponse à cette question dépendra son avenir sur ce forum...
Pour conclure, dans tous les cas, les avertissements sont mis. Comme vous l'avez compris, ses messages suivants et la réaction du membre averti conditionneront notre décision à son égard. Et là tout arrive. Certains font de réels efforts et sont à féliciter, d'autres s'en moque et c'est tant pis pour eux, d'autres enfin baissent les bras, mais ne sont pas à blâmer non plus. Peut-être leur quotidien ne leur laisse guère de loisir ou de motivation à accorder à cela. Nous ne les jugerons pas. On ne pourra pourtant pas les garder, et ce, principalement à cause de toutes les autres catégories de mauvais écrivains citées ci-dessus, qui comprendront vite que pour rester, il suffira de prétexter qu'on ne peut pas faire autrement que d'écrire mal... Un autre raison à leur évincement réside dans la volonté de maintenir une bonne consistance générale du forum.
Il y en existe cependant certains qui sont à blâmer plus que les autres, du fait qu'ils pourraient facilement corriger le tir. Mais malheureusement, ils sont à l'image de notre société. L'orgueil les aveugle. Dans la remarque ou le reproche, ils ne voient pas le progrès : de plus en plus d'avertissements se terminent par des empoignades et un bannissement, simplement parce que le membre n'a pas supporté qu'un autre, jugé alors condescendant et/ou fermé, ait osé émettre l'hypothèse qu'il était faillible. Par nos avertissements, nous ne cherchons pas à limiter l'entrée du forum à une caste de privilégiés, nous cherchons à faire en sorte de donner une chance à tous de progresser, par une sorte de prise de conscience. Libre ensuite à chacun de saisir l'opportunité, mais si vous décidez de ne pas la saisir, partez sans esclandre et ne tentez pas de nous imposer vos règles qui sont pour nous dénuées de sens.
Voici quelques outils à votre disposition, nous ne pourrons pas faire grand-chose de plus :
Les techniques de base :
- Bannir tout langage SMS ou autres réductions abusives.
- Prendre son temps pour rédiger son message.
- Se relire.
- Utiliser des majuscules et une ponctuation adaptée.
- Ne pas omettre volontairement les accents.
Les correcteurs orthographiques et/ou de grammaire :
- Intégrés à un logiciel de traitement de texte, ils vous permettront de taper vos messages dans ledit logiciel, puis de faire un copié/collé sur le forum. Nous citerons Microsoft Word et son alternative gratuite OpenOffice. Ils vous permettrons de corriger l'essentiel de vos fautes en un rien de temps.
- Intégrés à un navigateur (Correcteur Google ou Firefox), ils corrigeront uniquement vos fautes d'orthographe, pas de grammaire. Mais ils le feront en temps réels pendant la saisie.
Les sites Internet essentiels :
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http://www.bonpatron.com/ : Un site sympa de correction en ligne.
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http://www.leconjugueur.com/ : Vous doutez de la conjugaison d'un verbe, ici vous trouverez la réponse.
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http://www.lexilogos.com/francais_langu ... naires.htm : Tout dictionnaire que vous chercherez, ici vous le trouverez.
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http://www.crisco.unicaen.fr/dicosyn.html : Un dictionnaire de synonymes, pour éviter les redites.
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http://grammaire.reverso.net/2_1_les_homophones.shtml: Différence entre à et a, entre ou et où…
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http://grammaire.reverso.net/3_1_constr ... eres.shtml : Problèmes syntaxiques divers
- De manière générale, vous trouverez toutes les réponses à vos questions sur le net. Encore faut-il vouloir trouver la réponse… Encore faut-il se poser la question…
Les associations :
Si vous voulez continuer l'expérience en dehors du monde virtuel, il y a certainement une association près de chez vous pour aider les gens en difficulté sur ce terrain là, en dehors du système scolaire.
Si vous être encore étudiant, vous pouvez encore faire quelque chose. Il y a sûrement des cours de rattrapage dans votre école/université.